QUATRES GÉNOCIDES ET MASSACRES HISTORIQUES À INSCRIRE AU PASSIF DE JOSEPH KABILA Des crimes contre l'humanité.


1. Fosses Communes de MALUKU.

Au mois de mars 2015, dans la commune de MALUKU, la population qui vaquait paisiblement à ses occupation est du coup dérangée par une odeur nauséabonde. Elle découvre qu'il s'agit de plusieurs fosses communes contenant des corps humains en décomposition. Méfiante envers L'État Congolais, elle alerte plutôt L'ONU. Il s'est avéré que ces corps appartenait aux manifestants (arrêtés par la police) de la marche de contestation du 19 janvier 2015 contre  la loi électorale. L'hôpital général de Kinshasa a répertorié 1946 corps (contre 45 déclarées par la police), la plupart étant considérablement décomposés et méconnaissable.

2. Répression de la Secte BUNDU DIA KONGO.

Au cours de la première quinzaine du mois de mars 2008, le gouvernement de la RDC envoi plus de 150 policiers équipées en armes lourdes et arme de guerre pour étouffer les activités d'un mouvement politico-religieux appellé BUNDU DIA CONGO (BDK) créé en 1986 par Ne Muanda NSEMI. Fort de ses 1,5 millions d'adeptes, Ce mouvement à été accusé de vulgariser des idées anti Kabila. En plus des incendies et pillages des installations de la Secte par la police, L'ONU a répertorié 524 corps tués par balle et 703 blessés. La version du  gouvernement faisait état de 13 morts.

3. Massacre KAMUINA NSAPU

En Avril 2016, Le gouvernement provincial du Kasaï central (Kananga) oblige à Kamwina NSAPU (Chef coutumiers de la tribu lulua) d'adhérer au PPRD. Après un refus catégorique en vertu de sa nature apolitique, le chef coutumier est menacé et finallement accusé faussement de détention des armes de guerres.

La police attaque le territoire de Dibatae, à 75 km de Kananga, siège de la tribu. Le chef coutumier Kamwina NSAPU (De son vrai nom Jean pierre Mpandi) est tué lors d'une des attaque officielle de la police Congolaise en mixage avec les FARDC et garde Présidentielle. La rébellion est ainsi née.

Il s'en suivra le meurtre des experts des Nations unies, plusieurs fosses communes découvertes et des massacres de la population kassaienne par les FARDC. Plus des 1.000 morts à bout portant ont été enregistrés.

4. Opération LIKOFI.

Le 15 novembre 2013, le gouvernement de la RDC a lancé l’Opération Likofi, une opération de police d'une durée de trois mois visant à mettre fin aux crimes perpétrés par les membres de gangs criminels organisés appelés les kulunas.

Lors de raids à travers la ville, des policiers en uniforme et sans mandat d'arrêt ont abattu des jeunes garçons (âgés de 14 ans à 20 ans), étudiants, innocents, non armés devant des membres de leur famille et des voisins. Tout ces exécution ont été faite uniquement sur base des rumeurs, aucune victime n'a eu droit à un procès. L'hôpital général de Kisnshasa a enregistré 945 corps des jeunes innocents.

Fabien Olondo 

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