MIGRATION DE L’ETHNIE MBORORO EN RDC, SOURCE DE PAUVRETÉ ET INSÉCURITÉ DANS LES PROVINCES DE HAUT-UÉLÉ ET BAS-UÉLÉ

Comment une Ethnie étrangère composée de 16.345 individus tous armés et plus de 150.000 vaches peut-elle silencieusement et en tout impunité, déstabiliser, insécuriser et affamer toutes les deux provinces UELE ? 

Voilà une décennie déjà, depuis que les provinces de Bas-Uélé et Haut-Uélé se vident systématiquement: les villageois sont contraint d’abandonner terres et champs vers des destinations inconnues. Ces villageois sont terrorisés par la présence dangereuse et imposante d’un groupe ethnique d’éleveurs communément appelé MBORORO provenant de l’Afrique de L’ouest (Sénégal, Mali, Niger, Cameroun, etc.) et l’Afrique du Nord (Lybie, Tchad, etc.). Depuis Novembre 2001, Les MBORORO, en collaboration secrète avec certaines autorités politiques de la RDC, Séjournent illégalement en RDC : leurs vaches sont à l’origine de la destruction des récoltes agricoles, champs, saisonnalités agricoles et assèchement prématuré des cours d’eau et rivière. Le parc national de GARAMBA est aujourd’hui menacé et assiégé par cette colonie d’éleveur MBORORO avec un risque élevé d’être dépouillé de sa flore et sa faune très rare peuplé des Okapi, Léopard, lion, Eléphant, etc. Cette situation provoque la pauvreté de la population et la famine dans les provinces Haut-Uélé et Bas-Uélé. Selon le HCR, Plus de 200.000 Congolais ressortissants des Provinces de Haut-Uélé et Bas-Uélé, constitués en déplacés, sont victime de cette situation. C’est inacceptable.

Qui sont les MBORORO

Le terme MBORORO vient d’un dialecte Falatha (Foulani) qui signifie Vache. Les MBORORO forment donc une communauté ethnique d’éleveurs des vaches ouest africain à la recherche des pâturages pour leur Bétails exclusivement composés des vaches. Dans leur échelle de valeur, la vache vient en premier position devant la famille et l’être humain. 

Un MBORORO est donc disposé à exterminer tout un village pour protéger une seule vache. Voilà pourquoi, ils sont toujours bien armés (Armes automatiques, armes lourdes, armes blanches, grenades, revolvers, etc.). Ils préfèrent une vie loin de la civilisation, dans la brousse et montagne et endroits difficilement accessible. Ils disposent également d’un sens élevé d’orientation et de localisation liés à des pratiques mystiques, fétichistes et animistes. Les MBORORO sont réputés être très riches et détenant des liquidités monétaires importantes en Franc CFA, Dollars américains, Shilling Ougandais et Franc Congolais. Socialement, les MBORORO ne vivent que dans forets, aux endroits inaccessibles, refusent toute intégration ou rapprochement aux communautés locales. Ils n’apparaissent dans les villages et cités que pour s’approvisionner en denrées alimentaires. Ils ne cultivent donc pas

Les MBORORO en RDC. 

L’Ethnie MBORORO a plusieurs fois tentée de migrer vers le territoire Congolais a la recherche des de pâturage pour leur Bêtes notamment vers les années 1940 et 1980. Mais c’est fut en Novembre 2001, que la première colonie MBORORO a été aperçu par un groupe des chasseurs congolais dans le territoire de Ango, Province Bas-Uélé. Aujourd’hui, Les MBORORO ont envahi les provinces de Bas-Uélé et Haut-Uélé et vivent particulièrement dans les territoires de ANGO, POKO, DUNGU et FARADGA. Partant de la République centre africaine, Les MBORORO ont réussi à pénétrer le territoire Congolais avec leurs bêtes sans être identifier par les services de migrations et ANR. Il est difficile de déterminer avec exactitude, le nombre réelle des MBORORO en RDC à cause de leur caractère nomade, ils sont constamment en migration cherchant des meilleurs pâturages et sont constamment en mouvement dans la zone frontalière de la RCA et la RDC sans passer par des postes frontaliers officielles. Selon le Haut-commissariat pour les refugies, il existe 16.345 MBORORO accompagnés de plus de 150.000 Vaches en RDC installés dans les provinces Uélé. Les MBORORO ne consultent jamais les autorités provinciales avant déplacement ou installation dans une contrée, Parc ou ferme. 

Conséquences dangereuses de la présence illégale des MBORORO en RDC

1. Sur le plan sécuritaire et politique : Ces éleveurs MBORORO vivent retranchés en brousses, ils sont lourdement armés et entretiennent des relations permanentes avec leurs pays des provenances. Les FARDC et L’état Congolais ignorent précisément les nombres et les types d’armes en leurs possessions. Ces groupes des MBORORO incontrôlés peuvent constituer une base arrière militaire Rebelle ou une position rebelle dangereuse. La détention d’arme à feu par les MBORORO est source d’insécurité et d’instabilité, Ils ont l’habitude de menacer voir de tirer à bout portant pour départager des conflits qui leur opposent aux communautés locales. Les MBORORO savent dresser leurs vaches de façon à leur faire obéir et leur imposer un mouvement précis (Brouter l'herbe, Boire de l'eau, lever le camp et attaquer un village sur un claquement de doigt) voilà qui leur rend très dangereux, capable de décimer un village à l'aide d'une armé des vaches dressées et obéissants à l'humeur d'un seul MBORORO. 

2. Sur le plan Economique : Les MBORORO détruisent des récoltes, pillent des réserves alimentaires. Selon les villageois, les MBORORO tuent tous les animaux herbivores dans leur environnement pour préserver le pâturage en faveur de leurs vaches (Risque énorme pour la faune du parc de GARAMBA). Le passage des MBORORO dans la région Uélé a apporté la pauvreté et une la famine : Les MBORORO détruisent  toutes les ruches des abeilles dans la région (car le miel est un poison pour la Vache), détruisent de termites, deciment des chenilles, cultures saisonnières et champignons, poivres, etc.

En plus d’une possibilité d’incubation des Maladie dans les vaches MBORORO, les villageois Bas-Uélé signalent également l’exploitation de l’or et de diamant par les MBORORO. C’est inacceptable. L’état congolais doit urgemment prendre les choses en mains. L’absence de L’état en RDC devient inquiétante. Au 21 ème siècle, aucune Etat ne peut normale ne peut été aussi insensible face à la souffrance de son peuple.

Fabien Olondo