TROIS VÉRITÉS À SAVOIR SUR LE CONCEPT MAÏ-MAÏ. Les mystérieux guerriers invincibles.
TROIS VÉRITÉS À SAVOIR SUR LE CONCEPT MAÏ-MAÏ. Les mystérieux guerriers invincibles.
Le concept Maï-Maï date d'une période très lointaine, bien avant la colonisation. Il faut remonter aux siècles ancestraux où chaque royaume africain veillait à la souveraineté de son territoire.
Le Maï-Maï est Donc une société secrète, une confrérie des guerriers dépositaires d'une connaissance ancestrale, une recette mystique capable de rendre un guerrier invisible dans son territoire (souvent en plein forêt) et invincible face aux armes de l'ennemie. Tout cela n'est possible qu'à condition de respecter scrupuleusement certaines conditions bizarres.
Cette société secrète est composée de plusieurs courants différents qui se différencient par leur modes opératoire et rituels religieuses à respecter avant, pendant et après une bataille. Cependant, les mouvements Maï-Maï, aussi différents soient-ils ont des points communs.
1. Les Maï-Maï ne peuvent combattre que pendant quelques heures.
Aussi puissants, invincibles et redoutables qu'ils peuvent être les guerriers Maï-Maï pendant une bataille, les fétiches mystiques Maï-Maï ne sont pas permanents. Tout au plus 4 heures après une bataille, les combattants Maï-Maï deviennent impuissants, obligés de battre en retraite pour assurer leur survie. Un guerrier Maï-Maï ne peut certifier la mort d'un ennemis qu'après l'avoir tranché la gorge : seule preuve d'une mort définitive selon la mythologie Maï-Maï.
2. Les Maï-Maï sont xénophobe
Fidèle à leur motivations ancestrales, Les Maï-Maï militent d'abord et avant tout pour des intérêts tribales. Garantir l'intégrité territorial de leurs villages, territoires. C'est pour cette raison que les Maï-Maï ne tolèrent pas la présence Rwandaise, Ougandaise ou étrangers dans les territoires où ils sont installé. Les communautés Rwandophones qui ont bénéficiés de la nationalités congolaise sont considérés par les Maï-Maï comme des ennemis éternels.
3. Les pouvoirs Maï-Maï ne fonctionnent qu'à condition de RESPECTER CERTAINES CONDITIONS ancestrales.
-Les Maï-Maï ne s'approchent jamais des épinards (et certains plantes semblables): ils ne les consomment pas et ne s'y approche jamais au risque de perdre leur pouvoir mystique. Leur ennemis plantent des épinard tout autour de leurs positions pour se protéger des attaques Maï-Maï.
- Les Maï-Maï consomment de la viande sans croquer les os.
- Les Maï-Maï se revêtent souvent des feuilles d'arbre de dactylon et gris-gris sencés leur rendre invisible pour mieux surprendre l'ennemie. Certains mouvements préfèrent La nudité sur le champ de bataille pour décupler leur force et mieux communier avec la nature.
- Avant la bataille, les Maï-Maï s'aspergent de l'eau mystique et appliquent des poudres mystérieuses au corps. Il consomment beaucoup d'eau avant une bataille.
-Un combattant Maï Maï ne doit pas pointer du doigt une personne ou une chose donnée lors du front, mais plutôt par le poing (même rituel observé par La Secte BDK de Ne MWANDA NSEMI). Selon la mythologie Maï May, c’est pour éviter d’énerver les ancêtres. Dans la logique scientifique, ce poing est un signe qui montre comme quoi on est prêt à se battre, qu’on est en lutte contre quelque chose. (c’est un trait commun pour tous les miliciens Maï Maï)
RESPONSABILITÉ DE L'ÉTAT.
Des nos jours, plusieurs groupes Maï-Maï montés les uns contre les autres par des politiciens, se battent entre eux semant insécurité et désolation dans les milieux ruraux. Dans ce cas, ces Maï-Maï n'utilisent plus des techniques mythologiques et ancestraux (Lance pierre, flèches, couteaux, ect). Ils se servent tous des armes à feux.
l'État Congolais à la responsabilité s'imposer son autorité sur l'ensemble du territoire Congolais. La présence des groupes Maï-Maï prouve que l'État est absent et impuissant. Ces pratiques ancestrales qui servent aujourd'hui les intérêts économiques et minières doivent prendre fin. La sécurité de la population congolaise et le développement de la RDC en dépend.
Fabien Olondo.
Le concept Maï-Maï date d'une période très lointaine, bien avant la colonisation. Il faut remonter aux siècles ancestraux où chaque royaume africain veillait à la souveraineté de son territoire.
Le Maï-Maï est Donc une société secrète, une confrérie des guerriers dépositaires d'une connaissance ancestrale, une recette mystique capable de rendre un guerrier invisible dans son territoire (souvent en plein forêt) et invincible face aux armes de l'ennemie. Tout cela n'est possible qu'à condition de respecter scrupuleusement certaines conditions bizarres.
Cette société secrète est composée de plusieurs courants différents qui se différencient par leur modes opératoire et rituels religieuses à respecter avant, pendant et après une bataille. Cependant, les mouvements Maï-Maï, aussi différents soient-ils ont des points communs.
1. Les Maï-Maï ne peuvent combattre que pendant quelques heures.
Aussi puissants, invincibles et redoutables qu'ils peuvent être les guerriers Maï-Maï pendant une bataille, les fétiches mystiques Maï-Maï ne sont pas permanents. Tout au plus 4 heures après une bataille, les combattants Maï-Maï deviennent impuissants, obligés de battre en retraite pour assurer leur survie. Un guerrier Maï-Maï ne peut certifier la mort d'un ennemis qu'après l'avoir tranché la gorge : seule preuve d'une mort définitive selon la mythologie Maï-Maï.
2. Les Maï-Maï sont xénophobe
Fidèle à leur motivations ancestrales, Les Maï-Maï militent d'abord et avant tout pour des intérêts tribales. Garantir l'intégrité territorial de leurs villages, territoires. C'est pour cette raison que les Maï-Maï ne tolèrent pas la présence Rwandaise, Ougandaise ou étrangers dans les territoires où ils sont installé. Les communautés Rwandophones qui ont bénéficiés de la nationalités congolaise sont considérés par les Maï-Maï comme des ennemis éternels.
3. Les pouvoirs Maï-Maï ne fonctionnent qu'à condition de RESPECTER CERTAINES CONDITIONS ancestrales.
-Les Maï-Maï ne s'approchent jamais des épinards (et certains plantes semblables): ils ne les consomment pas et ne s'y approche jamais au risque de perdre leur pouvoir mystique. Leur ennemis plantent des épinard tout autour de leurs positions pour se protéger des attaques Maï-Maï.
- Les Maï-Maï consomment de la viande sans croquer les os.
- Les Maï-Maï se revêtent souvent des feuilles d'arbre de dactylon et gris-gris sencés leur rendre invisible pour mieux surprendre l'ennemie. Certains mouvements préfèrent La nudité sur le champ de bataille pour décupler leur force et mieux communier avec la nature.
- Avant la bataille, les Maï-Maï s'aspergent de l'eau mystique et appliquent des poudres mystérieuses au corps. Il consomment beaucoup d'eau avant une bataille.
-Un combattant Maï Maï ne doit pas pointer du doigt une personne ou une chose donnée lors du front, mais plutôt par le poing (même rituel observé par La Secte BDK de Ne MWANDA NSEMI). Selon la mythologie Maï May, c’est pour éviter d’énerver les ancêtres. Dans la logique scientifique, ce poing est un signe qui montre comme quoi on est prêt à se battre, qu’on est en lutte contre quelque chose. (c’est un trait commun pour tous les miliciens Maï Maï)
RESPONSABILITÉ DE L'ÉTAT.
Des nos jours, plusieurs groupes Maï-Maï montés les uns contre les autres par des politiciens, se battent entre eux semant insécurité et désolation dans les milieux ruraux. Dans ce cas, ces Maï-Maï n'utilisent plus des techniques mythologiques et ancestraux (Lance pierre, flèches, couteaux, ect). Ils se servent tous des armes à feux.
l'État Congolais à la responsabilité s'imposer son autorité sur l'ensemble du territoire Congolais. La présence des groupes Maï-Maï prouve que l'État est absent et impuissant. Ces pratiques ancestrales qui servent aujourd'hui les intérêts économiques et minières doivent prendre fin. La sécurité de la population congolaise et le développement de la RDC en dépend.
Fabien Olondo.
Commentaires
Ce phénomène existe même dans les pays sois disant "sécurisés" Même à l'époque de Mobutu; alors que des populations pouvaient faire le pieds de Butembo à Goma sans problème.
Etc.