GÉNOCIDE À YUMBI : L'ÉTAT CONGOLAIS PROTÈGE LES COUPABLES DES TUERIES.
En deux jours, La province de MAINDOMBE a enregistrée 642 blessés et plus de 900 personnes tuées par mutilation d'organes génitaux. D'autres ont été massacrés à l'aide des machettes neuves marque tramotina et des Calibres 12 distribués le 15 Décembre 2018 dans le territoire de YUMBI , à 300 km de Kinshasa. Ce conflit Ethnique organisé a causé plusieurs dégâts notamment 463 maisons brûlées, Deux établissements scolaires saccagés et brûlés, Trois centre de santé pillés détruits, Un marché central pillés et brûlé et le bureau de la CENI brûlé et pillé.
Génocide Provoqué par un conflit Banal
Le 12 décembre 2018, Une délégation de L'ethnie BANUNU représenté par L'honorable Francis MBENGAMA souhaite enterrer le chef coutumier Fedor MANTOMA de L'ethnie BANUNU sur une concession familiale et coutumière où reposent d'autres anciens chef coutumiers BANUNU, notamment le Père du défunt chef Fedor MANTOMA.
L'ethnie BATENDE s'oppose cet à cette idée car, selon elle, la concession coutumière et familiale où reposent ces défunt chefs coutumiers BANUNU appartient désormais à la communauté BATENDE depuis le découpage territorial et provincial de la RDC en 2015. Le Gouverneur de la province de MAINDOMBE, de l'époque, Monsieur Gentiny NGOMBILA, s'allie à l'idée de la communauté BATENDE.
Le 15 Décembre 2018, contre tout attente, L'etnhie BANUNU défie l'autorité provinciale et les menaces de l'ethnie BATENDE. Elle impose les rites funéraires à tout la cité de YUMBI, prépare le sépulture et enterre le défunt chef coutumier dans la concession familiale et coutumière (désormais propriété de la communauté BATENDE). Le 16 Décembre 2018, La Communauté BATENDE choquée par cette provocation attaque les citoyens BANUNU. Il s'en est suivi massacres et Génocides. La communauté BANUNU à été la principale victime de ses massacres. Elle a enregistrée un grand nombre des morts (contre une quarantaine seulement côté BATENDE) et des dégâts matériels.
La Réaction de l'État Congolais
Jusqu'à nos Jours, l'État Congolais ne s'est jamais prononcé officiellement sur ce génocide, considéré comme crime contre l'humanité par L'ONU dans son rapport sur YUMBI publié en mars 2019. L'Etat congolais s'est contenté (Jusqu'à nos jours) contester les bilans des dégâts dressés par les ONG présentes dans la province, lesquelles assistent la population de MAINDOMBE a la place de L'État (occupé aux affaires privés de la coalition FCC-CASH). Il est évident que ces tueries ont été soigneusement planifiées et organisées. Le silence de l'État Congolais et sont inaction ont largement favorisées le déroulement du génocide. LA JUSTICE Congolaise quant à elle, à décidé de fermer les yeux sur ces génocides pour se consacrer entièrement sur des sujets institutionnels et les services politiques.
Fabien Olondo.
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