MASSACRES SILENCIEUX DES PYGMÉES AU TANGANYIKA : LES PREMIERS HABITANTS DU KONGO SUR LE POINT D'ÊTRE EXTERMINÉS.
L'État Congolais ne reconnaît pas les Pygmées comme citoyens de nationalité congolaise
Depuis 1996, plusieurs génocides se planifient en toute discrétion en RDC. Parmi lesquels, figure le génocide contre l'ethnie TWA, une lignée PYGMÉES dépendant de la forêt, de la chasse et cueillette et contraint à la sédentarité, depuis des décennies, après avoir été chassée dans le nord-ouest de la RDC successivement par la population Bantous et les Colons-Belge.
Au 21ème siècle, l'essentiel des PYGMÉES, (Ethnies TWA composées d'environ 370 milles individus), sont localisés dans l'actuelle province de Tanganyika. Mais, l'État Congolais ne reconnaît pas les pygmées comme citoyens de nationalité congolaise. Pour preuve: LES PYGMÉES ne disposent d'aucune identité territoriale, Pas de terres, pas de circonspection administrative. Ils sont pauvres, analphabètes et incapables de revendiquer leur droits.
Révolte des Pygmées et origine des conflits Ethniques au Tanganyika.
La Province de Tanganyika fut créée en 2015, Peuplée d'environ 2 millions d'habitants, elle compte six territoires, toutes occupées officiellement et administrativement par des ethnies Bantous (Principalement les Katangais et Lubas). Les pygmées considérés comme autochtones et originaires vivent comme des sans papiers, ils n'ont pas de territoires, pas de villages, pas de terre à cultiver.
Les chefs coutumiers Bantous profitent de cette situations et emploient les pygmées-twas comme esclaves en leur exigeants des taxes coutumières de plus en plus exagérées sur chaque activités entrepris par les pygmées (agricultures, pêches, cueillette, ect).
Cette injustice sociale à conduit l'ethnie pygmées de se révolter et réclamer le droit de citoyenneté, de nationalité et une identité territoriale en qualité de citoyen congolais. Cependant, L'indifférence de l'État Congolais et son silence complice a obligés les pygmées à se rebeller en se constituant en milices armées militants pour leurs droits de nationalités et d'identités. En plus, les chefs tribales pygmées auraient déclinées l'invitation des chefs coutumiers Bantous d'intégrer la rébellions Lubas et Katangaise dennomée Bakata-katanga afin de servir de chaire à canon.
Massacres des Pygmées et indifférence de L'État Congolais.
Depuis le début de l'année 2016, le conflit Bantous et Pygmées s'est considérablement emplifiés. En Environ 920 milles déplacés ont été enregistrés par la MONUSCO, un record mondial loin devant la Syrie. Une famine incroyable frappe cette province pourtant dotée d'une terre arable et agricole. En 2017, plusieurs déplacés pygmées (logés par les ONG humanitaires dans des camps de déplacés) fuyant les affrontements en territoire de MANONO, NYUNZU et MOBA ont été systématiquement massacrés par les milices Bantous avec la complicité des FARDC qui ont pourtant minimisées le bilan des victimes et officiellement adoptées une position neutre face à cette injustice et ces conflits Ethniques.
Après un échec de traité de paix tenté par la MONUSCO, Les conflits Ethniques entre Pygmées et Bantous deviennent sérieuses. Les deux ethnies s'affrontent à l'arme lourde au point de paralyser les activités de la province. Actuellement, les pygmées contrôlent les zones rurales de la provinces de Tanganyika, les Bantous occupent les zones urbaines. Les FARDC quant à elles sont neutres (pas d'ordres et instructions à exécuter) avec une tendance à s'allier aux Bantous, mais leur principale activités est curieusement et bizarrement la surveillance des frontières nationales (Avec la Tanzanie et la Zambie) et l'exploitation des gisements miniers.
Fabien Olondo
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