ORIGINES DES CONFLITS ETHNIQUES À MINEMBWE: LE DOSSIER BANYAMULENGE




Ces conflits Ethniques jadis maîtrisés durant le régime MOBUTU ont été imprudenment exploités et emflammés par L'AFDL pour des intérêts impérialistes. 

La Province du Sud-Kivu fut créée en 1988, elle compte neuf territoires, dont les territoire de Fizi et Uvira où des violents conflits Ethniques opposent, depuis l'époque coloniale, la Communauté BANYAMULENGE contre toutes les autres Ethnies qui peuplent la RÉGION, notamment les communautés BABEMBE, BAFULIRO, BAVIRA et BANYINDU. Même si ces conflits Ethniques tirent ses origines d'une époque ancestrales, ils ont par contre été aggravés et enflammés par l'avènement de L'AFDL.

Origines ancestrales des Conflits Ethniques au Sud Kivu.

Les Banyamulenges constituent une petite communauté des éleveurs Tutsi originaire du Burundi et Rwanda et qui à décidée de s'installer dans les régions montagneuses, appelées hauts plateaux d'itombwe, contrée reculée de l'actuel province de Sud, Kivu à la recherche des pâturages pour leurs Betails. Les autochtones de la régions estiment, quant à eux, que les Banyamulenges sont des Rwandais venus récemment occuper les terres congolaise n'ayant aucun droit de légitimité et de citoyenneté.

Année 1963: Début des conflits proprement dits et Détérioration des rapports Ethnique suite à Influence Banyamulenge au sein du Gouvernement MOBUTU

Lors de la rébellion MAÏ-MAÏ SIMBA au Sud-Kivu, À Kamanyola, en 1963, la communauté Banyamulenge (dont les betails étaient pillés par les rebelles Maï-Maï ) s'est alliée aux forces armées gouvernementales pour éradiquer cette rébellion Maï-Maï et sauver leurs Betails. Mais cet acte de traîtrise fut très mal perçu par les communautés voisines au sein desquelles les rebelles Maï-Maï Simba furent recrutés. Du côté Banyamulenge, cette collaboration militaires avec le régime politique MOBUTU contre les rebelles Maï-Maï SIMBA a ouvert les portes aux Banyamulenges dans le domaine de la politiques, éducations et emplois. Plusieurs d'entre-eux ont pu émerger dans les milieux des affaires et la politique notamment à Kinshasa et Bukavu. Ainsi fut créer la dénomination Banyamulenge pour se différencier des autres réfugiés Rwandais et Burundais, récemment arrivés au Zaïre. 

Mais, cette émancipation Banyamulenge fut de courte durée, car en 1982 une coalition des ethnies du Sud-Kivu ont réussi à influencer la promulgation qui supprima la citoyenneté Banyamulenge contrairement à la disposition qui accorda la nationalité zairoise à tout individus aux citoyens présent sur le territoire national. Ainsi, les Banyamulenge furent excluent des élections législatives de 1982 et 1987 et de la Conférence nationale souveraine, une situation qui provoqua révolte Banyamulenge contre les symbole de l'état.

L'apport des Banyamulenge dans la guerre civile Rwandaise Hutu-Tutsi la Rébellion AFDL

Cet rejet dont ont été victimes les Banyamulenges de la part des ethnies voisines sud kivutien et de l'Etat congolais à conduit les Banyamulenge à s'allier au la rébellion tutsis du FPR dirigée par Paul KAGAME  pour la conquête du Rwanda en 1994, espérant l'aide Rwandaise en retour pour renverser le régime du Maréchal MOBUTU et accéder à la citoyenneté par le prochain régime politique. 
  
Ainsi fut créé AFDL, grâce au concours initial de la tribu Banyamulenge avec à sa tête Laurent désiré KABILA (Très contesté pour son rôle dans la rébellion Maï-Maï SIMBA en 1963).

La Prise du pouvoir de L'AFDL et les Massacres-Représailles  perpétrés par les Banyamulenges au sud kivu

La prise du pouvoir de L'AFDL a permis aux sujets Banyamulenges d'occuper des postes de Responsabilités en RDC. Ce fut Notamment le cas de Benjamin SERUKIZA (Vice-gouverneur du sud Kivu), Jonas SEBATUNZI (Procureur général), Mutabazi MUNTU (Directeur de L'ANR), BIZIMA KARAHA (Ministre des affaires étrangères), Moïse NYARUGABO et Azarias RUBERWA. Mais à partir de 1998 (pendant la deuxième guerre de la RDC) , Ce nouveau statut dominant a conduit les Banyamulenges à se vanger et permettrer des Massacre, crimes et génocides au Sud Kivu contre des Communautés ethniques rivales à FIZI et UVIRA. Ainsi le général nyamulenge Jules Mutebusi se charga des massacres à Makobola, Uvira, Kasika et Katogola. Des génocides oubliés et intentionnellement ignorés par le pouvoir politique Kabiliste. 

La Nationalité et la citoyenneté Congolaise accordée afin aux Banyamulenge

En 2003, durant le gouvernement 1+4, la communauté Banyamulenge fortement représentée obtiennent pour la première fois, la création d'une entité administratif entre les territoires de FIZI et UVIRA. Les Banyamulenge décidèrent ainsi de baptiser leur chefferie conquis durant un siècle du non de MINEMBWE.

Pour les autres Ethnies du sud Kivu, ceci est inacceptable. Les massacres perpétrés par les Banyamulenges n'ont jamais été digérées. La traîtrise des Banyamulenges lors la rébellion Maï-Maï SIMBA de 1963 et leur alliance avec les Rwandais tutsi contre le Zaïre n'ont jamais été pardonné non plus.

De nos jours, chaque ethnie dans le territoire de FIZI, UVIRA et MWENGA se constitue une milice Maï-Maï d'auto-defence pour assurer sa sécurités et anticiper une vengeances quelconque. Les milices Banyamulenges soutenues par le Rwanda et Burundi font face constamment à une coalition des Milices ( BEMBE, FULIRO, Vira et NYINDU) pour défendre son identité et son droit de citoyenneté. En mai 2019, La communauté Banyamulenge fut accusée d'avoir assassinée délibérément un chef coutumier FULIRO. Toute les communautés énumérées ci-haut sont déterminées à conquérir MINEMBWE et supprimer la présence Banyamulenge en RDC, malgré les tentatives d'apaisement de la MONUSCO et de Azarias RUBERWA.


Fabien Olondo 

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