POURQUOI UN SIMPLE CONTROLE DES DEPENSES PUBLIQUES PANIQUE-T-IL LA PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE ?



Comment peut-on déboulonner le système Kabila et lutter contre la corruption lorsqu’on a peur d’une simple mission d’audit et contrôle ?

Voilà quelques semaines déjà depuis que  règne un climat de panique et de tereur dans le proche entourage du Président de la république. La famille politique du Président TSHISEKEDI est bizarrement terrorisée à l’idée d’être auditée sur les différentes dépenses publiques effectuées pour le compte de L’Etat Congolais depuis Janvier 2019. 

La première mission de contrôle des dépenses publiques ayant été courcircuité en amont par Monsieur Vital KAMERHE, le tout puissant Directeur du cabinet présidentiel, L’inspection de finance s’est résolu de procéder en aval en s’adressant personnellement et directement aux principaux bénéficiaires des dépenses publiques afin d’authentifier les paiements réellement perçus par les prestataires des services en provenances du trésor public. 
Cette démarche patriotique de l’inspection générale de finance, visant déceler les réseaux mafieux  qui saignent le trésor public vient, a son tours, d’être annulée par la présidence de la république.

Ce qui est vrai, est qu’il existe un flou dans la gestion du trésor public, un complot contre la nation, un pillage organisé qui appauvri le peuple congolais et enrichi incroyablement la famille politique et Biologique du Président TSHISEKEDI. Et le CACH souhaite que les choses restent ainsi. 


La FEC, membre du circuit mafieux qui saigne le trésor public et appauvri le peuple congolais.

BRALIMA, BRACONGO, COMEXAS, SOCIR et La CENTRAL MOTROS sont les cinq premières entreprises ciblées par l’inspection générale de finance afin de vérifier l’authenticité des paiements perçus par ces entreprises en provenance de la présidence de la république. Cela aurait permis de comparer les montants décaissés dans le trésor public en faveur des cinq entreprises énumérées ci-haut et les montants réellement perçu par ces entreprises en provenance du trésor public. 

Terrorisé par cette démarche de contrôle qui aurait pu démanteler les membres du réseau mafieux qui pillent le trésor public,  La fédération des entreprises au Congo, FEC en sigle, dirigée par le très impopulaire Albert YUMA, décide de sauter les étapes en sollicitant directement auprès du Président de la République, la suspension de cette mission de contrôle, ce qui ne tarda a être accordée. Aujourd’hui, L’IGF est bloquée en amont et en aval. 

Au-delà des promesses utopiques et de la duplicité politique, Le président TSHISEKEDI vient révéler au monde son véritable visage et ses véritables intentions qui, visiblement, s'opposent aux intérêts du peuple Congolais. Sous TSHISEKEDI, La corruption vient de remporter une belle victoire, les boulons sont convenablement resserrés pour protéger la clandestinité des réseaux mafieux qui détournent officiellement les recettes publiques et pillent en tout impunité le trésor public. L’opinion tant nationale qu’international en est témoin.

En réaction aux inquiétudes et soupçon qui guident les enquêtes de l’IGF, Le président de la république tente du mieux qu’il peu à dévier vers une bataille juridique sur les compétences de l’inspection générale de Finance.  A-t-on besoins d’une autorisation juridique au préalable pour attraper un voleur, meme si le  voleur s'avère être le supposé garant de la nation, en personne ?

 
Fabien Olondo

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