RDC-BENI: DIX PAYSANS SOIGNEUSEMENT DECAPITÉS À LA MACHETTE À UN KILOMÈTRES DE LÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL DES FARDC.
CECI NOUS OBLIGE À DÉDUIRE QUE LES FARDC SONT SOIT SCANDALEUSEMENT INCOMPÉTENTES SOIT COMPLICES DES MASSACRES À BÉNI. SINON À QUOI NOUS SERVIRA LE DÉPLACEMENT DE L'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL FARDC VERS BENI, SI LE CONCEPT-FANTÔME DE ADF CONSERVE INTACTE TOUTE SA PUISSANCE DE NUISANCE DANS LA RÉGION ?
Voilà deux mois déjà depuis que le président de la République Félix TSHISEKEDI, commandant suprême des FARDC, a officiellement décidé du déplacement de l'état major général des FARDC vers la province du Nord-Kivu, précisément dans le territoire de Béni.
Une très bonne décision patriotique prise afin de rétablir l'autorité de l'État dans cette partie-est de la RDC où plusieurs gangs armés et milices ethniques d'autodéfense dirigées secrètement par des notables et acteurs politiques, sèment une terreur apocalyptique au sein de la population kivutienne. Une véritable scène de terreur: des règlements des comptes tribaux et ethniques perpétrés à la machettes bien limée et attribués officiellement aux ADF, un groupe armé fantôme qui sert de bouc émissaire par excellence auprès de qui l'ont déverser les responsabilités de tous les crimes perpétrés dans cette région très insécurisée.
Selon le porte-parole des FARDC, une redoutable puissance militaire, digne de la 9 ème armée de l'Afrique, aurait été déployée au Nord-Kivu dans le territoire de Béni afin de matérialiser les opérations SOKOLA 1 placée sous le commandement du général de brigade Jacques NDURU: une logistique impressionnante et un complément de 21.000 éléments FARDC venus en renfort aux troupes FARDC déjà déployés dans la région la plus insécurisées de la RDC.
Coup d'épée dans l'eau
Dans la nuit du mardi 5 novembre 2019, aux environs de 20 heures locales, à un kilomètres du site qui abrite l'état-major général des FARDC récemment installé à Béni, des Bandits armés ont fait incursion dans la localité de KOKOLA, 15 kilomètres de la cité de OÏCHA, chef lieu du territoire de BÉNI. Durant cette incursion qui a durée six heures sans que les vaillants FARDC ne soupçonne quoi que ce soit, 10 paysans ont été sauvagement à battus par des Bandits en armes assimilés aux ADF, une adolescente de 16 ans portée disparue, des biens et bétails emportés par les assaillants. La société civile aurai pourtant alertée les FARDC de la présence de ses bandits dans la localité de KOKOLA quelques minutes après le début des massacres.
Comment concevoir cette énième incompétence des FARDC, 9ème puissance militaire de l'Afrique ?
Certains observateurs pensent que les ADF auraient profités de la présence des FARDC dans la brousse pour attaquer une localité située à quelques kilomètres de l'état-major général des FARDC.
Une telle affirmation constitue une insulte aux FARDC, car cela voudrait dire que touts les militaires FARDC, sans exception, seraient déployés dans la brousse à la recherche des Bandits ADF qui opèrent pourtant dans les milieux urbains et péri urbains, voilà plus de cinq en déjà.
Ce n'est un secret pour personne, aujourd'hui, que les FARDC, aussi puissante soient-elles, sont plutôt menacées de l'intérieure et non de l'extérieure. L'armée congolaise est espionnée de l'intérieure par des personnalités très douteuses, proches de l'ancien président Joseph KABILA et qui servent ouvertement les intérêts des nations voisines de la RDC, leurs implications dans des tueries ont été clairement démontrées par les différents rapports de la MONUSCO.
Cette énième attaque des présumés des ADF à Béni, relève incontestablement, d'une négligence des FARDC. Il est hors de question que la population congolaise continue à payer le plus fort pour une guerre dont elle ne connaît ni les tenants, ni les aboutissants.
Fabien Olondo
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