POURQUOI LA GESTION ROTATIVE DE LA PROVINCE DU NORD-KIVU EST-ELLE UNE SOLUTION INCONTOURNABLE POUR LE RETOUR DE LA PAIX AU NORD-KIVU.

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On ne change pas l'équipe qui gagne, ça c'est certain. Mais, l'équipe qui pert, qu'en fait-on ? On la garde ou on la change ?

L'histoire de la Province du Nord-Kivu n'est pas caractéristirisée que par des période de massacre, conflits ethniques et tueries. Il fut un temps où la vie était très belle au Nord-Kivu, les ethnies vivaient en paix et se respectaient mutuellement malgré leurs petits conflits ancestrals, exactement comme cela se passe généralement partout ailleurs. Dans le passé, le Nord-Kivu a été dirigée par des gouverneurs issues de plusieurs ethnies du pays (HUTU, MKONGO, ect), une sorte de gestion rotative participatif, tacitement tolérée par tous et aucun problème ne s'était jamais posé. D'ailleurs, cela permettait de banaliser des clivages ethniques dans la province et d'étouffer des petites querelles ethniques.

Ensuite, tout à pris feu au Nord-Kivu, quelques années après la fin de la deuxième guerre du Congo. Tout porte à croire que le feu aurai été allumé par les ethnies du Nord, instrumentalisées par l'idée selon laquelle, elles étaient majoritaire dans la province, une idée soutenue par une Rwandophobie brusque (la peur du Rwandais), venu d'on ne sait où, qui installa un chaos permanent dans le Nord-Kivu, obligeant les ethnies voisines à se méfier les unes par rapport aux autres, des ethnies pourtant frères et sœurs de sang qui ont pourtant vécue très heureux dans un passé proche.

Ils s'en suivis un conflit ethnique ouvert, un conflit identitaire de survie, plus violent que jamais et extrêmement meurtrier entre les ethnies du Nord-Kivu, principalement les NANDE et les HUTU. Aujourd'hui, encore les conflits ethniques font de victimes au Nord-Kivu, même s'ils se concentrent actuellement vers le territoire de BÉNI, prenant la forme d'un JIHAD ISLAMIQUE, où les véritables identités des belligérants en conflits sont camouflées derrières un masque nommé ADF.

On est nombreux à souhaiter le retour de la paix dans la province du Nord-Kivu. Mais, nos souhaits, aussi sincères soient-ils, ne sont nullement suffisants pour ramener cette paix au Nord-Kivu. Il nous faut des idées et pistes de solutions concretes. Nous pensons que la gestion rotative de la province du Nord-Kivu est une piste de solution non négligeable qui a déjà fait ses preuves dans le passé. Ce mode de gestion mérite d'être prise au sérieux dans le processus de pacification du Nord-Kivu, mais aussi pour instaurer le respect mutuel entre ethnies du Nord-Kivu.

Que risque t-on aujourd'hui avec le mode de gestion participatif qui a pourtant été efficace dans le passé ? Avons-nous une meilleure solution pour le retour de la paix Au Nord-Kivu ? Il est temps d'envisager des solutions concretes pour le retour de paix au Nord-Kivu et la gestion rotative du Nord-Kivu a déjà fait ses preuves dans le passé comme, mode de gestion ayant instauré une paix durable au Nord-Kivu.

Fabien Olondo

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