LA CO-PRÉSIDENCE DE LA RDC: DEUX CHEFS D'ÉTATS POUR UN SEUL PAYS .
Il s'agit d'une nouvelle formule politique, une configuration institutionnelle qui désavantage le peuple congolais, mais protège les intérêts des certains criminelles politiciens. Le fanatisme politique abruti la jeunesse congolais, il est temps qu'elle se montre exigente et sérieuse en revendiquant pour des véritables causes nationales
Après le célèbre schéma politique 1+4, les politiciens congolais ne cessent de réfléchir sur des nouvelles formules politiques au nom de l'équilibre sociale et du bien-être du peuple Congolais. Mais, l'opinion nationale n'est plus dupe, elle sait que cette démarche politicienne et malhonnête est, en réalité, motivée par des intérêts égoïstes d'une minorité d'individus assoiffés du pouvoir qui réussissent à entuber et à abrutir toute la jeunesse congolais en lui miroitant des promesses utopiques.
La co-présidence est nouvelle formule politique qui reconnaît tacitement deux présidents de la République à la tête de la RDC. SEM Félix TSHISEKEDI consacré Président de la République Démocratique du Congo depuis le mois de janvier 2019, pourtant toutes ses grandes décisions et ordonnances doivent préalablement et obligatoirement être validées et approuvées par un deuxième Président de la République: le sénateur Joseph KABILA, ancien chef de l'État de la RDC et véritable Homme-fort de la RDC qui contrôle toutes les institutions du pays. Félix TSHISEKEDI et Joseph KABILA ont décidés de co-présider la RDC, leurs intérêts privés sont ainsi protégés. Pas de place pour le peuple congolais, hélas.
Les conséquences Socioéconomiques de la GESTION COLLÉGIALES de la RDC.
Six mois après le debut du mandat proprement dite de Felix TSHISEKEDI, l'opinion nationale et internationale est unanime : le deal politique conclu entre TSHISEKEDI et KABILA a tendance à entraîner le pays vers une misère beaucoup plus sévère.
Économiquement, aucun OPÉRATEUR conséquent ne peut se permettre de déployer ses activités économiques dans un pays dirigé par deux personnalités, deux forces politiques égoïstes qui se méfient et se calomnient mutuellement, mais qui doivent, malgré leur incompatibilité, agir collégialement et solidairement sur toutes les grandes questions nationales. Cette dualité présage une sérieuse crise économique dont seul le peuple congolais, la jeunesse congolaise sera pédante. La Gestion collégiale de la RDC entraîne donc une lenteur dans la prise des décisions urgentes tel que la formation du Gouvernement.
Sur le plan social, il est utopique d'espérer une amélioration du niveau de vie de la nouvelle législature: Les criminelles politiques responsables des détournements de fond, Évasion fiscales, bourrage des urnes, pillages des ressources naturelles sont sur le point d'être reconduits à leurs fonctions respectives avec les encouragements, la bénédiction et la protection des co-présidents
KABILA et TSHISEKEDI.
Le nouveau régime politique TSHISEKEDI, quant à lui, inspire de moins en moins confiance : En six mois de pouvoir, il s'est révélé être très dépensiers, dépouillant systématiquement le trésor public par des dépenses égoïstes, unitiles, familiales et privés au mépris des aspirentions et besoins urgentes Socioéconomique du peuple congolais.
FCC-CASH :Un partenariat contre nature maintenu, malgré tout, par des intérêts personnels de KABILA et TSHISEKEDI, les co-présidents de la RDC.
Dès ses premiers instants au pouvoir, le président Félix TSHISEKEDI s'est employé à formuler des promesses pour séduire l'opinion, s'attirer la sympathie du peuple Congolais et rassurer sur la faisabilité de son partenariat avec Joseph Kabila.
Pourtant, des partisans voyoux et instrumentalisés se réclamant respectivement de FCC et CACH ont publiquement, sauvagement et violemment manifestés leur dégoûts et raz le bol quant à ce partenariat politique contre-nature. Ceci est une situation honteuse et ridicule qui rabesse la classe politique congolaise au Rang d'une pièces de théâtre folklorique. L'avenir de tout un peuple ne peut, visiblement pas être garanti par cette configuration institutionnelle, capable d'instrumentaliser la jeunesse (de plus en plus bêtes, abruti et idiote) pour ses propres intérêts égoïstes.
Il est temps que la jeunesse congolaise se montre très exigeantes en revendiquant leurs droits sur des véritables enjeux : Famine, Paix, Emploi, Éducation et Santé.
Fabien Olondo
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