FAUT-IL PRENDRE AU SÉRIEUX LA DIASPORA CONGOLAISE.

Majoritairement anti-Kabila, La diaspora Congolaise s'est particulièrement distinguée, voilà quelques années, par un puissant Lobbying visant une alternance politique en RDC, mais aussi par des manifestations terroristes contre les membres de la famille politique KABILA. 

Aujourd'hui, Ils sont des centaines des milliers, ces congolais qui ont choisi de vivre en dehors de leur patrie en tant qu'immigrants, immigrés, réfugiés ou demandeur d'asile. Ce sont des artistes, militaires, étudiants, sportifs, ect. Le terme diaspora est issu du mot grec diasporà qui signifie dispersion. La dictature Mobitienne et les deux guerres de la RDC demeurent les principaux vecteurs ayant grossi les rangs de la diaspora Congolaise.

Majoritairement opposée à la pensée kabiliste et aux interférences Rwandophones dans la politique congolaise, la diaspora Congolaise s'est montrée de plus en plus impliquée dans la politique congolaise à partir de l'année 2010, en menant un Lobbying contre le pouvoir Kabiliste soupçonné de travailler contre les intérêts de la RDC et en censurant toutes les activités musicales congolaise dans le monde, pensant lutter contre la distraction du peuple congolais. 

Depuis Janvier 2019, Une partie de la Diaspora Congolaise Appuyée par l'appel du président Félix TSHISEKEDI, manifeste son intention à retourner en RDC en tant qu'operateur politique et économique en exigant des conditions d'accueil attrayantes, car disons le clairement, un séjour prolongé à l'étranger entraîne incontestablement une perte de  repères sociales et culturelles, un déracinement, une déchirure très difficile à réparer, rendant la réintégration dans la communauté nationale congolaise très compliquée. 

Qui sont-ils, ces congolais qui se réclament membres de la Diaspora Congolaise ?

Avant l'indépendance de la RD Congo, La diaspora Congolaise fut constituée des étudiants boursiers de l'état et des religieux issus des congrégation catholiques. Ce furent les premiers élites de la RD Congo dévoués à la cause nationale. Cette première vague à été rejoint par une segonde, constituées cette fois des artisans et domestiques congolais embarqués grâce à leur savoir-faire par les colons Belges après l'indépendance de la RDC.

A partir de 1980, toutes les étudiants boursier Zaïrois immigrés en Europe, États-Unis et à travers l'Afrique furent victimes des méthodes peu diplomatiques du Mobutisme en assistant impuissanment à la suppression de toutes les bourses d'études, situation qui leurs placerent dans des postures administratives et financières délicates. 

Certains étudiants réussirent à décrocher l'asile politique dans certains pays africains et européens. Mais, la majorités furent contraint à survivre dans la clandestinité comme SDF et sans papier en se contentant des métiers honteux et deshonnorants (qualifié de kobeta libanga) notamment le nettoyage des cadavres et escrements dans des Maisons de vielllards. Ils se demarquèrent, cependant, par un style vestimentaire soigné, coûteux, une apparence de bourgeoisie visant à camoufler leur misère et refléter et maintenir une image d'étudiant et élite congolais vis à vis de leurs proches et familles au Zaïre. D'où le phénomène Mikiliste et Sapeur congolais. C'est ainsi qu'une filière fut ouverte aux aventuriers et opportunistes congolais, constitués par une jeunesses sans diplôme et sans emploie au Zaïre, tous séduit par le voyage vers l'occident, à la recherche d'une vie facile, la sape, la beauté, la gastronomie, le sport, la musique et le succès. 

La diaspora Congolaise: une communauté d'élites infiltrée par une forme d'opposition politique très radicale à la fois patriote et terroriste. 

Depuis quelques années, il se remarque une sorte de patriotisme naissante et une prise deconscience des enjeux congolaises par des congolais vivant en étrangers. Bien que contradictoire, violente et quelques fois imprécises dans ses positions politiques, la diaspora Congolaise a le mérite d'avoir mobilisée des ressources importantes en faveur de l'alternance politique en RDC et l'organisation des élections Présidentielles, en dépit du fait qu'elle même a été privé d'exercer son droit de vote. 

Même si elle a perdu des repères sociales en RDC, La Diaspora Congolaise a gagnée des atouts qui s'avèrent indispensables pour le développement de la RDC. Elle s'est par exemple illustrée dans la promotion culturelle (notamment le sport et la musique congolaise) et par un volume de plus en plus croissant des transactions financières des messageries en faveur de la RDC. 

Mais, la diaspora Congolaise ne peut être prise au sérieux que si elle parvient à se démarquer du courants radicale, fidèle aux idéaux D'Étienne TSHISEKEDI qui lui a caractérisé durant la période pré électorale entre 2016 et 2018. Ce radicalisme confondu au terrorisme est entretenue par un réseau des congolais qui tentent du mieux qu'ils peuvent à justifier leur droit d'asile en étrangers en menant un combat politique marqué par une sorte de Banditisme urbain contre les activités socioculturelles congolais dans le monde. Ces activités barbares détruisent l'image de la RDC dans le monde et étouffent l'élan civique et patriote que cultive l'élite congolaise en étranger. 

Fabien Olondo