REJETÉ PAR LE FMI, LÉTAT CONGOLAIS TEND LA MAIN À SON PEUPLE SOLLICITANT UN APPUI FINANCIER.

Certes les défis nationaux sont nombreux en RDC, mais pourquoi faire confiance à L'État Congolais en lui empruntant de l'argent? 

L'État Congolaise a urgemment besoin de financement. Les défis à relever sont tellement nombreux et les promesses à tenir ne se comptent plus. Tout cela nécessitent d'importantes ressources financières.

Le FMI fut la première institution financière à être sollicité dans le cadre d'un appui financier en faveur de la RDC. Mais la réponse du FMI a été très rapide: Un NON sec, direct, diplomatique et sans bavure. Impossible de financer un État où le pillage du trésor public se déroule à ciel ouvert devant les députés nationaux qui se plaisent à jouer un rôle politique plutôt que de s'investir au véritable contrôle du gouvernement. 

Le cadre macro-économique de la RDC n'inspire pas confiance et les principaux institutions financières, notamment celles du bretton Woods, posent des conditions sévères à l'état Congolais avant d'envisager un véritable partenariat de financement. Mais, L'État Congolais n'a pas le temps à perdre en FOUINANT par-ci par-là pour se conformer aux multiples exigences  de ces institutions financières 

Voilà pourquoi, le gouvernement ILUNKAMBA souhaite solliciter un financement au niveau nationale en émettant des Bons de trésor à l'intention des différentes opérateurs économiques en RDC, personnes physiques et morales. 

Quelles sont les risques qu'on encours en souscrivant à un Bons de trésor congolais ? 

L'État Congolais  s'adresse à toute personne physique ou Morale capable de lui confier un niveau d'épargne défini, en contrepartie d'un titre de créance envers appelé Bon de trésor. 

Aux cours des années 1884, 1986 et 2000, L'État Zaïrois/Congolais avait déjà recouru à cette collecte d'épargne publique afin de financer des projets de développement nationals. Jusqu'à nos jours aucun souscripteur desprécédents bon de trésor n'a encore été remboursée du moindre centime ni intérêt. 

Mais le régime TSHISEKEDI se veut différent des Mobutisme et de la Kabilie, il a des projets, des promesses déjà formulées et un désir théorique de bien faire les choses. Cependant, il faut plus que ces bonnes intentions pour convaincre. 

En seulement huit mois, Le régime TSHISEKEDI s'est, malheureusement, compromis dans des pratiques très douteuses: Corruption, impunité, détournement de fonds à ciel ouvert. Les faits sont récents et les preuves sont incontestable. L'état Congolais est tout le temps en déficit budgétaire, sans jamais brandir les ouvrages réalisées pouvant justifier ces deficits.

Il est difficile d'accorder un financement à un État où Le président de la République se permet de gracier tout les crimes social, politique et économique commise avant son investiture.

Il est difficile d'accorder un financement à un état où les dépenses publiques s'effectuent sans contrôle de la ligne budgétaire, un état où les détournements des fonds public sont requalifiés puis étouffés par le président de la République, en personne.

Pourquoi les opérateurs économiques en RDC et le peuple congolais, déjà très pauvre, confieront-t-ils a nouveau ses épargnes à L'état Congolais, au régime TSHISEKEDI ? Il va falloir se montrer très convainquant. Ici les les promesses ne comptent pas.

Fabien Olondo