Chroniques Socioéconomiques de la République Démocratique du Congo

Reconnaître les faiblesses et les limites des FARDC faces aux milices ethniques qui créent la terreur dans les provinces de Kivu et Ituri constitue déjà un début de solution à l’insécurité qui menace la RDC. Mais faut-t-il pour autant s’appuyer désespérément sur les ressources de la MONUSCO pour combler ces faiblesses et limite des FARDC ? Cet appel de détresse lancé imprudemment par l’état congolais à la MONUSCO prouve, a suffisance, que FATSHI-BETON ignore malheureusement les causes de l'insécurité à l'est de la RDC. Comment peut-on prétendre résoudre les problèmes de son peuple lorsqu’on ignore de quoi souffre ce peuple ?  Il parait évident que le président KABILA avait, trop tard, compris les enjeux de l'insécurité des KIVU et ITURI avant de solliciter un départ planifié de la MONUSCO. Sans minimiser la contribution de la MONUSCO dans le processus de paix en RDC, il est temps que l’état congolais se montre suffisamment mature dans le choix des solutions de paix à envis...

Aveux formulés sous un ton diplomatique mais suffisamment limpide pour comprendre la position du Ministère de l'industrie sur l'actuel gouverneur du Nord-Kivu. En des termes claires, Julien PALUKU estime que CARLY BÉTON n'est pas à la hauteur des enjeux du Nord-Kivu.  " Permettez au gouverneur KASIVITA de se mettre convenablement dans la chaise, qu'il prenne position. " a déclaré le ministre Julien PALUKU, le 23 Août 2020 à son arrivé à Goma.  Le gouverneur KASIVITA est, visiblement, instable et dépassé par les événements. Les propos de Julien PALUKU ne font que confirmer les inquiétudes qu'entretenait la population du Nord-Kivu au sujet de l'impopulaire GOUVERNEUR CARLY BÉTON, taiseux et désorienté. Il est temps de se dire des vérités et prendre des mesures courageuses pour débarrasser le Nord-Kivu des dirigeants qui tatonnent. L'opinion provinciale du Nord-Kivu se souviendra que l'intraitable et sympathique honorable MATOFALI (député de l...

Maintenant que plusieurs Pays dans Le Monde annoncent la réouverture progressive des écoles, universités et certaines activités socio économiques, Les élèves et étudiants congolais peuvent aussi se préparer à reprendre les cours car, comme nous le savons tous, L’état congolais adore imiter les mesures populaires et étrangères parfois inappropriées au contexte de la RDC. Mais avant d’envisager pareille décision en RDC, il est responsable de se rassurer sur certains préalables obligatoires: 1. Maitrise du taux de Létalité. Il serait irresponsable d’envisager la réouverture des écoles et université en RD Congo pendant que le nombre des personnes atteints du CORONAVIRUS s’accroit rapidement et que très peu d’entre eux parviennent à guérir véritablement. 2. Modéliser un procédé de guérison originale made in Congo . Comme cela se passe ailleurs, L’équipe de la riposte contre le COVID-19 doit parvenir à modéliser les procédées de guérison se basant sur le traitement des malade déjà guéris....

Était-il nécessaire d’en arriver à des mesures aussi draconiennes pour rétablir l’autorité de l’état dans la ville province de Kinshasa ?  Avant de culpabiliser L’état congolais pour ces massacres officiels en plein ville de Kinshasa, Il est préférable de comprendre le contexte sécuritaire qui a prévalu dans la ville de Kinshasa de 2006 à 2013, lequel contexte a servi à La Police congolaise de prétexte pour officialiser les meurtres et kidnapping des jeunes adolescents en plein journée dans le capital de la RDC.  L’Histoire remonte en 2006, durant le second semestre de l’année électoral en RDC, a quelque mois du début des scrutins présidentiels et législatifs, lorsqu’un climat d’insécurité teinté d’une forte tension politique s’empare de la RDC à l’approche des élections. L’insécurité est au départ causée par une rivalité qui opposait les gardes rapprochés des principaux candidats aux élections présidentielles. Des gardes rapprochés qui furent, quelques années auparavant, des belli...

Il n'est pas facile d’expliquer comment le peuple congolais en ai arrivé à ce stade. A mesure que le monde évolue, le niveau d’insécurité devient de plus en plus inquiétant en RDCongo et L'espoir d’une paix sociale s'éloigne progressivement.  Voila deux décennies déjà, depuis que le concept de Banditisme en RDC a largement dépassé le simple niveau d’incivisme et de la criminalité urbaine. Du banditisme urbain appelé KULUNA, au phénomène COMBATTANTS, en passant par des formes de Banditisme plus évolués tel les Phénomènes MAÏMAÏ, GROUPES ARMES, TALIBANS, BERRET ROUGE, FORCE VIVE, MILICE ETHNIQUES D’AUTAUDEFENCE, il existe plusieurs concepts différents pour nommer le Banditisme en RDC. Tout dépend du contexte et de l’environnement dans lequel on se situe. Le degré du Banditisme et le rang social qu’occupe le bandit entre également en ligne compte dans la définition de la forme du Banditisme et le choix du concept à utiliser.   LE BANDITISME A KINSHASA.    Il fut un temps où l...

La Province du SUD-KIVU fut créée en 1988, elle compte neuf territoires, dont le territoire de FIZI et UVIRA où des violents conflits Ethniques opposent, depuis plus d’un siècle, la Communauté ethnique dit BANYAMULENGE contre toutes les autres Ethnies qui peuplent ces deux territoires du SUD KIVU, notamment les ethnies BABEMBE, BAFULIRO, BAVIRA et BANYINDU. Historiquement, Les l’ethnie BANYAMULENGE n’est pas la première à migrer vers le Congo-Kinshasa et à revendiquer une identité Congolaise au regard de sa participation et son implication historique et ancestrales dans le développement socio économique de l’actuelle République démocratique du Congo. Mais pourquoi la Congolité de l’ethnie BANYAMULENGE a toujours été autant douteuse et contestée en RDC, particulièrement au SUD KIVU par des ethnies autochtones, au point d’en arriver a une crise régionale qui déstabilise la RDC tout en compromettant ses rapports diplomatiques envers quelques-uns des pays frontaliers, Notamment la Tanzanie...

CECI NOUS OBLIGE À DÉDUIRE  QUE LES FARDC SONT SOIT SCANDALEUSEMENT INCOMPÉTENTES SOIT COMPLICES DES MASSACRES À BÉNI. SINON À QUOI NOUS SERVIRA LE DÉPLACEMENT DE L'ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL FARDC VERS BENI, SI LE CONCEPT-FANTÔME DE ADF CONSERVE INTACTE TOUTE SA PUISSANCE DE NUISANCE DANS LA RÉGION ? Voilà deux mois déjà depuis que le président de la République Félix TSHISEKEDI, commandant suprême des FARDC, a officiellement décidé du déplacement de l'état major général des FARDC vers la province du Nord-Kivu, précisément dans le territoire de Béni.  Une très bonne décision patriotique prise afin de rétablir l'autorité de l'État dans cette partie-est de la RDC où plusieurs gangs armés et milices ethniques d'autodéfense dirigées secrètement par des notables et acteurs politiques, sèment une terreur apocalyptique au sein de la population kivutienne. Une véritable scène de terreur: des règlements des comptes tribaux et ethniques perpétrés à la machettes bien limée et attribué...